Je suis profondément honorée d’avoir été incluse parmi les 100 femmes les plus influentes d’Angola, par O Telegrama, un réseau de femmes fermement engagées à faire de l’Angola un pays meilleur pour les générations présentes et futures.
Au cours des 20 dernières années, en tant que professeur à la Faculté de Droit de l’Université Agostinho Neto (à Luanda), mon objectif était de favoriser la pensée critique et le courage de remettre en question le statu quo en matière de gouvernance des entreprises angolaises.
Même si nous disposons d’une législation adéquate (le droit dans les livres), cela n’a que peu d’impact si nous ne sommes pas capables de la mettre en pratique (le droit en action). Ce n’est qu’en agissant, guidé par un objectif puissant consistant à garantir que les entreprises respectent les normes éthiques, de transparence et de responsabilité les plus élevées, que l’on pourra être sûr que les revenus générés par les entreprises angolaises auront un impact positif sur le bien-être de l’ensemble de la population angolaise.
Pour autant, les entreprises n’agissent pas seules. En fait, les entreprises sont constituées de personnes et les actions des entreprises sont les actions menées par chaque personne qui travaille, décide et parle au nom d’une entreprise donnée. Ainsi, si l’objectif est de changer les actions des entreprises, il faut se concentrer sur la modification des comportements individuels ; et, pour ce faire, il faut prêter attention aux croyances, aspirations et objectifs de chacun.
Je crois sincèrement que si chacun fait de son mieux dans une petite action qu’il réalise dans sa vie quotidienne, l’impact de ces petites actions se propagera, conduisant à un impact de plus en plus progressif sur le niveau de vie de la population. Population angolaise.
En fin de compte, nous souhaitons simplement bâtir un pays meilleur pour nos enfants.